Ref. : 3252-9-uk

 

Femme au Perroquet

 

Origine

Paris, daté 1893

 

H : 72,5 cm / 28.5 in.
L : 37 cm / 14.6 in.

H avec cadre: 89 cm / 35 in.
L avec cadre: 53,8 cm / 21.2 in.

 

 

Description

N° 102
« Femme au Perroquet »,

 

 

Signature

Signé et daté  « Soupireau 1893 » en bas à droite.
Marques et numéros « J. Loebnitz  Paris » et  « 4085 / JMH »  en creux au dos.

 

 

 

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Biographie

Ernest Soupireau (1853- ?) Peintre, céramiste, professeur aux Ecoles des Beaux-Arts el des Arts décoratifs île la Ville d'Alger.

Il exerçait et avait son atelier de céramique au 10, rue Fontaine-Bleue à Alger. Il a aidé à la renaissance de l'art céramique en Algérie.

 

Jules-Paul Loëbnitz (1836-1895), céramiste et faïencier français. il exposa à l’exposition universelle de 1878 et 1889, sur un stand resté célèbre.

 

 En 1857 , Jules-Paul Loebnitz reprends la manufacture de faïence fondée en 1833 par Jean-Baptiste Pichenot célèbre par la mise au point en 1840 d’un procédé de fabrication de faïence "ingerçable" (sic)  permettant de reproduire des carreaux et des plaques de faïence de grandes dimensions sans risques de les voir se déformer sous l’action du gel . Cette faïencerie était spécialisée dans les articles de chauffage (poêles, plaques pour cheminées...).
Dans les années 1860, Loebnitz décide de diversifier sa production et se lance alors dans la céramique de décoration architecturale. Il collabore alors avec des architectes prestigieux tel que Félix Duban au Château de Blois où il réalise sur des dessins de Viollet le Duc des carreaux pour les sols , les cheminées et les salles de bain du château.



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En 1878 lors de l’Exposition Universelle de Paris Loebnitz remporte une Médaille d’Or pour une spectaculaire façade de 12 mètres de haut entièrement en terre cuite et faïence " La Porte des Beaux-arts ( dont les trois panneaux sont encore visible de nos jours sur la façade de l’ancienne manufacture ).
Les commandes vont alors se multiplier et assisté de son fils Jules-Alphonse depuis 1880 la faîencerie conçoit les décors des gares du Champs de Mars à Paris , de celle du Havre , du théâtre de Monte-Carlo et les carreaux de la coupole du monument de Jeanne d’Arc à Rouen...
La faïencerie exposera encore avec succès aux Expositions Universelles de 1889 et de 1900.
La manufacture ferme ses portes en 1935 .


 

Bibliographie

Revue :
Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord, alger, 1905, pp. LIX, CXXVI 
De Liesville, (A.-R.), « Les Industries d'Art au Champ de Mars, IV La céramique moderne », dans L'Art Moderne à l'Exposition de 1878, Publication de la Gazette des Beaux-Arts, Paris, 1879, pp. 411 et 412
Bergerat, (E.), « Causerie - La Porte des Beaux-Arts », dans Les chefs-d'oeuvre d'art à l'Exposition universelle 1878. Tome II, Paris, p. 1878, p. 130

Livres :
Meyer, (J.), Great Exhibitions, London-New York-Paris-Philadephia, 1851-1900, Antique Collectors'club, Woolbridge-UK, 2006, p. 324, fig. J97